• Les Anges Veilleurs

     

     

     

    « Nous avons vu une lumière orange rougeâtre clignotante traverser la fenêtre du garde-manger. Cinq êtres sont entrés dans ma maison directement à travers la porte en bois qui était fermée. Ils avaient de grands yeux noirs, un nez minuscule, une bouche fendue et mince, de minuscules trous pour les oreilles. Une grosse tête bulbeuse. Et j’étais assez choqué, me demandant qui ou qu’est-ce que c’est, vous savez ? À ce moment-là, j’ai été embarqué dans l’engin. »

    [RR3/RR4 de Betty Andreasson du 25/01/1967 - à South Ashburnham (Massachusetts) - U. S. A.]

     

    « Bien avant que les occupants des ovnis ne surgissent dans notre univers conceptuels, ces créatures étaient connues sous d'autres noms. On les appelait incubes et succubes, démons mâles et femelles qui avaient des rapports sexuels avec les humains. »

     [Unmasking the Enemy - N. S. Pacheco & T. Blamm - 1993]

     

    « Les ovnis sont des créatures d'essence spirituelle évoluant dans notre atmosphère.»

    [They live in the sky - Trevor James - 1959]

     

    « Les poly-métamorphes ont réussi à illusionner, pendant des siècles les ministres de l'Église, avec leur parodie-démoniaque, avant de duper, les ufologues-amateurs avec leur imposture-alien, mais pour combien de temps encore ? »

    [L'Office de la Sainte Inquisition est l'Ancêtre du Geipan]

     

     

    RR3/RR4 du 25/01/1967 - à South Ashburnham (Massachusetts) - U. S. A.

     

     

     

    Les Anges Veilleurs

    Bellator

    Guillaume Chevallier

     

     

    [South Ashburnham (Massachusetts) - U. S. A. - Climat Continental - Habitants : 1 013 ( 129.87 hab/km2) en 2000 - Superficie : 7.8 km2]

     

    Betty Andreasson

     

    Source : Mufon

     

    RR3/RR4 du 25/01/1967 - de Mme Betty Andreasson (30 ans) - 19 h - à South Ashburnham (Massachusetts) - U. S. A. - Enquête de Mr Raymond Fowler

    Le mercredi 25 janvier 1967, 19h, à South Ashburnham (Massachusetts), la soirée est brumeuse et Betty Andreasson est chez elle avec ses 7 enfants et ses parents, venus pour l'aider alors que son mari se remet d'un accident de voiture à l'hôpital. Tout à coup, les lumières de la maison déclinent et s'éteignent plongeant la maison dans le noir.

    Betty voit briller une lumière rose par la fenêtre de la cuisine. Son père aperçoit dans la cour de petites créatures, se déplaçant en sautant comme des sauterelles, et ressemblant tout à fait comme des monstres de Halloween, chair grise et argileuse avec trois doigts épais ; l'une d'elle le regarde et il se sent tout drôle. Puis les lumières reviennent. Les siens sont pétrifiés dans une sorte de transe catatonique, mais Betty voit 4 êtres hauts de 1,20 m entrer dans la maison en passant à travers la porte fermée. Ces êtres sont des gris typiques, vêtus d'uniformes moulants de couleur bleue. Betty ne se souvient de rien de plus au sujet de cet événement.

    L'un des Veilleurs vu de profil d'après le dessin de Betty Andreasson

     

    comme des monstres de Halloween

     

    Le samedi 18 juin 1977, sous hypnose, Betty Andreasson a été visité par le leader, Quazgaa, des Veilleurs (qui mesurait 4 pieds = 1,2192 m) qui communiqua télépathiquement avec elle.Elle lui donna un exemplaire de la Bible et en retour il lui offrit un livre bleu peu épais. Les extraterrestres lui demandèrent de les suivre afin de pouvoir aider le monde. Betty accepte à contrecœur et est conduite dehors jusqu'à un engin ovale.

    A son bord (où il y avait des boucliers et différentes symboles), elle subit un douloureux examen médical : une longue aiguille lui fut enfoncée dans le nombril et une sonde, dans le nez (avec un implant). On l'assit ensuite sur une chaise et on lui fixa des tuyaux sur la bouche et le nez. Une cloche étanche et transparente la recouvrit, ainsi que la chaise. Du fluide gris se mit à remplir ce récipient et Betty ressentit une agréable sensation de pulsation. Puis le fluide fut évacué et 2 extraterrestres menèrent Betty en bas d'un sombre tunnel qui débouchait hors de l'engin, dans un paysage dénué de vie où tout, même l'atmosphère, était de couleur rouge.

     

    La salle d'examen, d'après le dessin de Betty Andreasson

     

    Marchant entre les constructions carrées, elle fut alarmée de voir des créatures semblables à des lémuriens, sans têtes mais avec des yeux pédonculés, qui les escalader. Le groupe traversa une membrane circulaire et pénétra dans une nouvelle ambiance, cette fois imprégnée de vert.

    Au bout d'un sentier apparut une pyramide et un déploiement de cristaux en suspension dans l'air, dégageant une intense lumière. Mais, un oiseau, haut de 4,5 m (15 pieds = 4,572 m) obstruait le chemin. Il irradia une très forte chaleur puis se transforma en brasier. De ses cendres sortit en rampant une larve bien grasse.

    Betty entendit alors une voix puissante (qu'elle pensa venir de Dieu) lui dire qu'elle avait été choisie pour une mission, dont les détails lui seraient fournis ultérieurement. Le groupe retourna ensuite à l'engin, retraversant les royaumes colorés, Betty fut à nouveau mise sous cloche et, pour finir, se vit reconduite hors du vaisseau dans la cour derrière sa maison. Quazgaa lui dit que des secrets avaient été enfermés dans son esprit. Il faisait encore nuit ; dans la maison, la famille était toujours comme paralysée. Les extraterrestres les menèrent jusqu'à leurs lits puis s'en allèrent. La rencontre est estimée avoir duré 3 h et 40 mn. [RR0]

    Le Grand Oiseau d'après le dessin de Betty Andreasson

     

    Betty Andreasson, qui est une fervente chrétienne, qui a subi un enlèvement. Aucune autre rencontre n'a rivalisé avec l'enlèvement de Betty et Barney Hill comme la sienne.

    L'histoire de Betty a été portée à l'avant-plan des médias américains à l'époque par Raymond Fowler, l'un des plus grands enquêteurs du Mufon, ou une série des livres sur les rencontres. Son tome le plus s célèbre s’intitulait « L’Affaire Andreasson » et s’est vendu à des millions d’exemplaires Il a enchaîné avec « L'Affaire Andreasson, Phase II » et enfin « L'Héritage Andreasson ». Fowler a aussi suivi Betty pendant des décennies en essayant une étude, la plus complète possible.

    En 1967, Betty et sa famille ont vu un soir une lumière rose vif face à leur fenêtre. Au total, 7 membres de la famille sont impliqués. Ils ont vu de petits humanoïdes à l'extérieur mais le matin, ils ne se se souvenaient de rien d'autre.

    Cependant, grâce à l'hypnose, Betty s'est souvenue de détails, notamment de petits Gris en uniforme bleu avec un insigne (oiseau/aigle/phénix jaune) qui l'ont conduite, elle et sa famille, dans un vaisseau spatial à des fins d'expérimentation. Cette rencontre n’était que le début.

    Une chose notable est que Mme Andreasson, est une chrétienne et qu'elle s'interrogea sur ce qui lui arrivait. Cela a mis sa foi à l’épreuve, envisageant   l'ingérence de démons. [cf. Par Robert Spearing, directeur d'Investigations International]

     

     

    South Prospect Street à South Ashburnham où vivait Mme Andreasson au moment de son enlèvement en 1967

     

    [Photo de l'équipe de presse par Chance viles actualités Gardner]

     

    Les Veilleurs

     

    « Nous avons vu une lumière orange rougeâtre clignotante traverser la fenêtre du garde-manger. Cinq êtres sont entrés dans ma maison directement à travers la porte en bois qui était fermée. Ils avaient de grands yeux noirs, un nez minuscule, une bouche fendue et mince, de minuscules trous pour les oreilles. Une grosse tête bulbeuse. Et j’étais assez choqué, me demandant qui ou qu’est-ce que c’est, vous savez ? À ce moment-là, j’ai été embarqué dans l’engin. »

    Betty finit par les accompagner dans un endroit qu’elle pense être leur monde. Et elle a dit que c’était plus vivant que la vie elle-même.

    Les rapports de Betty Andreasson sont très détaillés et complets. Elle réalise de nombreux dessins sur la technologie de ces vaisseaux. C’était avant l’époque où ce sujet n’était pas aussi médiatisé, alors c’était une expérience totalement unique pour elle.

    Étant une chrétienne fervente, Betty Andreasson décrit son enlèvement comme une expérience religieuse.

    « La seule chose à laquelle je pouvais penser, c’étaient des anges, pour qu’ils puissent passer par la porte comme ça et me faire passer par cette porte de la même manière. »

    Le chef, et le  plus grand des êtres, nommé Quazgaa, interpellèrent Betty alors que des images plus claires se formaient dans son esprit  :

    Betty invita les visiteurs à souper :

    Elle grilla de a viande, incommodés par la fumée, ils ont dit : « Mais ce n'est pas notre genre de nourriture. Notre nourriture est soumise au feu, la connaissance éprouvée par le feu (non physique). Avez-vous de la nourriture comme celle-là ? Betty « Oui, je pense que j'ai quelques comme ça ».

    Betty : Ils m'ont suivi dans le salon, j'ai regardé et j'ai j'ai vu toute ma famille comme si le temps s'était arrêté pour eux. Et je me demandais ce qui s'est passé. Mais j'ai baissé les yeux et j'ai pris la Bible qui était sur la table du bout. Je me suis retourné et je l'ai passé au chef. Le Le chef m'a passé un petit livre bleu en échange (en garde pour 10 jours).

    Ils ont dit qu’ils étaient les Watchers (les Veilleurs/les Observateurs).

    Betty examine le petit livre bleu avec le visiteur : les trois premières pages étaient blanc comme neige blanc lumineux, n'arrivant pas à identifier les figures représentées Betty le referme. Lorsque Betty ferma le livre, les yeux des entités se tournèrent vers les siens : Et leurs yeux sont tellement drôles. Une minute, ils sont doux, et après ils sont une boule noire dedans. « Que faites-vous ici ? » demanda Betty. « Nous sommes venus pour vous aider », ont répondu les entités.

    « Voulez-vous nous aider ? »

    « Comment puis-je aider ? » . « Voudriez-vous nous suivre ? », ont demandé les entités.

    « Es-tu de Dieu ? » demanda-t-elle. « Vous n'arrêtez pas de dire que vous venez aider le monde. Pourquoi ? ».

    « Parce que le monde essaie de se détruire lui-même », lui répondirent-ils.

    « Comment puis-je aider le monde ?», elle soupira.

    « Voudriez-vous nous suivre ? ».

    « Si vous êtes de Dieu , soupira à nouveau Betty.

    « Si vous êtes ici pour aider et je suis de Dieu, je vous suivrais, mais ne me trompez pas ».

    « Voudriez-vous nous suivre ? répétèrent-ils.

    Le pouvoir de résistance de Betty diminua à mesure que les entités regardaient fixement et hypnotiquement ses yeux.

    Leur invitation lente et répétitive : « Voudriez-vous nous suivre ? » résonnait au plus profond de son esprit. 

    « Et mes enfants ? Mes parents ? ».

    « Ils vont bien », répondit Quazgaa.

    « Voudriez-vous nous suivre ? ».

    Ils m’ont promis qu’ils ne leur feraient pas de mal, que tout irait bien. Ils ont dit : « Vous voyez, ils se reposent simplement là ».

    Il n’y avait aucune peur sur leurs visages. C'était comme s'ils n'étaient pas au courant. . .

    Ils ont dit : « Ils vont bien. Voudriez-vous nous suivre ? ».

    Il continue à répéter cela : « Voudriez-vous nous suivre ? ».

    « Oh Seigneur ». Betty dit doucement : « Montre-moi ce que je suis censé faire ».

    « Nous ne vous ferons pas de mal ». Les entités répétaient : « Voudriez-vous suivre nous ? ».

    « Très bien », répondit Betty très doucement.

    Selon le récit de Betty, les extraterrestres qui l’ont emmené à bord de leur vaisseau l’ont soumise à un examen médical.

    « Et j’ai été mise à flotter au dessus d’une table. Pendant qu’il m’examinait, il a dit qu’ils allaient devoir me mesurer physiquement. À ce moment-là, ils ont commencé à prendre cette chose semblable à une aiguille et à l’enfoncer dans mon nombril. Je pouvais le sentir tourner en rond en moi ».

    [Ovni-Extraterrestre-Cosmos - Raymond Fowler]

     

     

     LDLN n° 197

     

    Témoins sous haute surveillance ou : rencontres rapprochées d’un type gouvernemental Jean Sider.

    S'il existe un cas d'enlèvement perpétré par des ufonautes qui se distingue de tous les autres, c'est bien celui de Betty Aho-Andreasson-Luca.

    Cette affaire est si complexe qu'il est impossible de la résumer en quelques lignes pour en exprimer toute l'étrangeté. Il me faudrait un minimum de trente pages, et encore je ne suis pas certain qu'elles soient suffisantes, si l'on considère que deux livres lui ont été consacrés.

    De façon très succincte, je situerai les grandes étapes de ce cas hors du commun.

    Betty Aho (décédée le 18/03/2022), fille de Waino Aho  - qui quitta sa Finlande natale tout enfant - vécut d'abord une curieuse expérience avec une petite boule volante très brillante qui bourdonnait comme une abeille. L'incident se déroula en plein jour, dans un champ des environs de Leominster, Massachusets, en août 1944.

    A 12 ans, en 1949 (naissance 1937), Betty rencontra un "alien" dans un bois. A 1 3 ans elle fut enlevée à partir d'un champ en plein jour. Elle se maria à 17 ans, avec James Andreasson et lui donna sept enfants. En 1961 elle avait 24 ans quand elle rencontra encore un "alien" dans un bois.

    C'est en 1967 qu'elle subit un enlèvement aux péripéties vraiment hors du commun. Les entités de l'ovni lui donnèrent l'impression de lui faire traverser différents plans spatio-temporels ou inter-dimentionnels.

    Les détails livrés par Betty durant les diverses séances de régression hypnotique fourmillent de précisions sur les paysages qu'elle vit et les expériences que semblèrent pratiquer les entités sur sa personne. Il s'agissait de petits humanoïdes macrocéphales aux yeux obliques donnant davantage l'idée de créatures artificielles que des êtres biologiques indépendants.

    A 38 ans, donc en 1975, elle vécut apparemment sa dernière expérience avec ces entités, mais il se pourrait que depuis lors, d'autres formes d'intérêt pour sa personne aient pris la relève. Notons au passage qu'en 1967, lors de sa capture par les ufonautes, elle fut mise en présence d'une entité d'essence divine (du moins c'est ce que Betty prétend), qu'elle baptisa The One.

    J'ignore si son second mariage avec Robert Luca, en 1978, fut facilité par un divorce ou un veuvage. Chose curieuse. Bob Luca, à l'âge de 5 ans, vécut une bien curieuse expérience. Cela se passait à Méridem, Connecticut, En été 1944. Il fut confronté notamment à une boule de lumière volante (sic). Cette concordance de dates est trop étonnante pour être une simple coïncidence. Autre curiosité : en été 1967, Bob Luca fut enlevé à bord d'un ovni à partir de sa voiture, non loin de Durham, Connecticut, soit six mois après Betty - en janvier de la même année - A l'époque, Betty et Bob ne se connaissaient pas.

    Nous avons donc affaire ici à une situation tout à fait unique en son genre : un mari et sa femme ayant été enlevés à bord d'un ovni, séparément, la même année, avant même de se connaître. Mieux, tous deux en été 1944, vécurent dans leur tendre enfance une expérience presque identique relevant d'un phénomène ayant un rapport probable avec les autres évènements qui se manifestèrent plus tard dans leur vie, notamment en 1967.

    Betty Andrasson, avant d'être interrogée sous hypnose, ne fut jamais consciente d'avoir fait d'étranges rencontres dans son enfance. Par contre, elle avait quelques souvenirs fragmentaires de son rapt de 1967, mais n'était vraiment sûre de rien. Ce n'est qu'en 1977, à la suite de la lecture d'un article sur le professeur J.A.Hynek dans son journal local, qu'elle se décida à prendre contact avec le fondateur du CUFOS.

    Quelques mois plus tard, elle fut interrogée sous hypnose dans les conditions suffisamment sérieuses pour accréditer sa bonne foi. Différentes évidences d'ordre physique et psychologique, ainsi que des témoignages de membres de sa famille (sa fille Becky et son père Waino, entre autres), renforcent l'idée d'événements réellement vécus.

    En 1979, un livre relatant son histoire fut publié ; The Andreasson Affair, écrit par Raymond E. Fowler, aux éditions Prentice-Hall. En 1 982, un second ouvrage du même auteur vit le jour, toujours aux éditions Prentice-Hall, détaillant notamment ses expériences de prime jeunesse et celles de son mari.

    C'est également dans ce dernier qu'on peut trouver un chapitre dévolu aux incidents faisant l'objet de cet article : de bien curieuses apparitions d'hélicoptères noirs sans immatriculation, soit au-dessus de leurs différents domiciles, soit suivant et tournant au-dessus de leur voiture. Quelques apparitions de M.I.B. (Men in black : Hommes en noir), sont également signalées, mais nous nous attacherons plus particulièrement aux cas d'hélicoptères "fantômes" car ils ont été vus par d'autres personnes, indépendantes des Luca, et en conséquence ils ne peuvent attribués ni une illusion d'optique, ni à un fantasme, ni à une psychose, nous le démontrons bientôt. Le titre du second livre de Folwer est : The Andreasson Affair : Phase II.

    Le premier cas de ce genre fut noté par Betty peu de temps après son enlèvement de 1967. L'appareil vint survoler son domicile de South Ashburnham, Massachussets. Le dernier cas date, selon un article paru dans Connecticut Magazine d'août 1988, survint en janvier de la même année.

    En général, un seul appareil se manifesta dans la plupart des cas, mais quelques uns impliquent deux engins. Bob Luca eut l'occasion de faire plus de deux cents photos montrant un hélicoptère noir ou vert-olive foncé, sans marques d'identification, aux hublots et aux fenêtres de la cabine obscurcis, comme la visière de certains casques de motards. En chaque occasion, la progression et les diverses manœuvres s'effectuèrent en dessous de cinq cent pieds (152,4 m), limite prévue par la loi sur la circulation aérienne dans les régions concernées.

    Bob Luca aidé de Larry Fawcett dans ses recherches pour tenter de découvrir qui dirigeait ces hélicoptères, entreprit des démarches auprès de différentes agences telles que la Fédéral Aviation Administration, l'Association des Pilotes et Propriétaires d'Appareils Aériens, l'U.S Air Force et plusieurs bases militaires susceptibles de lui apporter une assistance quelconque. Sans grands résultats positifs. Toutefois, un fonctionnaire de la F.A.A. lui fit remarquer que les événements qu'il décrivait pouvaient ressembler à une opération montée par la C.I.A. Bob contacta la célèbre agence. En vain.

    Quand le couple changeait de résidence, les hélicoptères se manifestaient peu de temps après leur installation à leur nouveau domicile. Ces déplacements multiples s'expliquent mieux par le fait que pendant longtemps, ils logèrent dans une caravane. Mais, curieusement, le harcèlement les suivit à la trace. Cette connaissance des changements de domicile successifs peut s'expliquer par les incidents suivant :

    Le couple nota qu'une surveillance était exercée sur son courrier (enveloppes ouvertes et quelques fois abîmées par un excès de précipitation de "l'espion"). Leur téléphone fut aussi "lesté" d'une écoute clandestine. Par exemple, un jour Betty décrocha le combiné pour faire un appel. Avant même qu'elle puisse entendre la tonalité, une voix se fit entendre : "Bureau du directeur". Surprise, Betty répondit :"Directeur de quoi ?". L'interlocuteur parut décontenancé par la question puis répondit en bredouillant : "Ho, je suis désolé", puis il raccrocha.

    Un jour, alors qu'ils avaient un domicile fixe. Bob fit venir un dépanneur de la compagnie du téléphone, afin qu'il vérifie si une écoute clandestine avait été montée sur leur installation. L'homme fit un travail si sommaire que les Luca l'estimèrent anormal. Il ne démonta même pas le combiné ! De plus, le chien du couple, qui aboie frénétiquement à toute approche étrangère, ne le fit pas lorsque l'homme se présenta, montrant ainsi qu'il devait l'avoir suffisamment vu en diverses occasions pour être familiarisé avec sa présence.

    On pourrait parler de psychose. Mais à en croire Bob Luca, il n'en est rien. Bob alla jusqu'à acheter un appareil spécialement conçu pour détecter les écoutes clandestines, qui déclencha souvent son "bip" particulier en diverses occasions. En septembre 1979, le couple quitta Meriden pour Cheshire, Connecticut, et le harcèlement par hélicoptères cessa temporairement pour recommencer peu de temps après leur installation dans Spring Street. Il y eut même des incursions d'hélicoptères noirs au-dessus du lieu où travaillait Betty ; les Éditions Johnson. La gérante de cette maison, à l'époque, était madame Donna Braffam. Elle confirma aux enquêteurs avoir vu plusieurs fois ces hélicoptères sans marques d'identification dans le secteur de son entreprise. Ils ne s'étaient pas montrés avant l'embauche de Betty et n'apparurent plus après sa démission.

    Lorsqu'ils résidaient à Meriden, les Luca eurent pour voisins les époux Judith et Jim Niland, dans Draper Avenue. Les Niland remarquèrent aussi cet étrange noria d'hélicoptères noirs sans matricule qui venaient régulièrement tourner au-dessus de leur rue, à quelques dizaines de mètres du toit des maisons. Avant d'être mis au courant de leur situation, ils avaient toujours cru que les Luca étaient des gens ordinaires.

    Eux aussi constatèrent l'anomalie des manifestations d'hélicoptères qui ne se justifiaient pas dans le secteur et qui cessa brusquement quand les Luca quittèrent la ville.

    Un jour de mars 1979 à 8 h du matin, un bruit énorme se fit entendre. Betty sortit pour voir un gros hélicoptère noir qui remontait lentement la rue. Il volait à allure ralentie à quelques mètres au-dessus des toits. Il n'avait pas de matricule non plus. Cela se passait à Meriden, ville qu'ils quittèrent en septembre de la même année.

    Les époux avaient l'habitude de passer leurs vacances en Floride. Un jour, sur le chemin du retour, ils furent suivis en voiture par un hélicoptère. A un moment donné, pour en avoir le cœur net et établir s'ils étaient le jouet de leur imagination, ils bifurquèrent dans une voie donnant dans le parking d'un grand restaurant routier, qu'ils connaissaient bien pour y avoir mangé les précédentes années. L'appareil vira également et tourna autour du parking un moment avant de s'éloigner. Une autre fois, le couple se rendait à Rhode Island dans un restaurant bien connu. Un hélicoptère surgit et se mit à suivre leur voiture. Betty conduisait. Bob s'activa rapidement pour faire des réglages sur son appareil photo. Dès qu'il fut prêt, Betty stoppa sur le bas-côté de la route, et Bob sortit pour faire des clichés de l'engin suiveur. Dès qu'il commença, l'hélicoptère fit un brusque virage et disparut. Mais Bob avait pu le photographier quatre ou cinq fois.

     

     

     LDLN n° 197

     

    La preuve la plus évidente de ce harcèlement par voie aérienne, la voici : Ils avaient pris leur caravane pour un court séjour au bord de la mer, et venaient de franchir l'entrée d'un parc spécialement aménagé pour accueillir les vacanciers en caravane. Il y avait deux ou trois voitures devant eux, et ils attendaient à l'arrêt leur tour de passer au péage. Un hélicoptère surgit et vint directement au-dessus de leur voiture (et pas au-dessus des deux autres), tournant en cercles dans le sens des aiguilles d'une montre. Puis il vira et revint pour tourner à nouveau au-dessus d'eux dans le sens contraire (cela me rappelle quelque chose, mais je ne sais plus quoi). Bob put prendre plusieurs photos de l'appareil qui avait une curieuse allure, du fait de protubérances ressemblant à de petits containers oblongs sur chacun de ses côtés.

    A la suite de cet incident. Bob envoya une lettre à la F.A.A. accompagnant quelques-uns des clichés qu'il avait pris. Bien entendu, aucun signe d'identification n'était apparent sur la machine, et Bob ne se faisait guère d'illusions. Toutefois, la personne qui lui répondit lui donna un élément d'information : l'hélicoptère que montrait la photo était un Huey UH1H. Bob contacta la Société des Hélicoptères Bell, qui construisait ce genre de machine et on lui répondit que si effectivement, le type de l'engin était bien un de ceux qu'ils fabriquaient, par contre les eux protubérances en forme de container n'étaient pas de leur fait. Le rédacteur du courrier suggérait qu'il devait s'agir d'un appareil militaire ayant été modifié dans un but bien spécifique.

    Bob réussit à contacter un de ses amis, ancien pilote d'hélicoptère au Vietnam, qui lui précisa que les protubérances de chaque côté de l'engin étaient typiques de celles équipant les unités médicales, notamment pour le transport des blessés. La quête de Bob fut peu fructueuse car les démarches qu'il effectua pour identifier le propriétaire des engins échouèrent.

    Revenons au cas de cet "hélicoptère médical". Quelques jours plus tard, alors que le couple était descendu sur la plage, le jeune frère de Bob vint à prévenir que leur vieille mère était gravement malade. Le couple s'en retourna au camping-car pour récupérer leur voiture et rentrer à leur domicile fixe où résidait la mère de Bob. Le frère de Bob suivait derrière, avec sa propre voiture. C'est lui qui remarqua soudain deux hélicoptères noirs qui vinrent virer au-dessus de la route qu'ils empruntaient pour suivre la voiture de Bob et de Betty. Cette filature se maintint sur plusieurs miles, puis les deux appareils décrochèrent aussi soudainement qu'ils l'avaient fait en arrivant, et disparurent rapidement à la. vue. Le couple ne se rendit pas compte un seul instant de cette incursion !

    Un jour Bob réussit à identifier un hélicoptère suiveur comme étant un Sikorsky. La tour de contrôle de l'aérodrome local lui précisa qu'il s'agissait d'un appareil de L'U.S.Army (L'armée de terre américaine). Lorsque Bob contacta les relations publiques de la société Sikorsky, on lui répondit qu'il s'agissait d'un appareil de l'U.S Navy (Marine américaine) appelé "Blackhawk". Une contradiction plutôt flagrante, sans compter que personne ne sembla étonné de l'absence de toute marque d'identification sur l'appareil que Bob avait photographié, en dépit des photos jointes à ses demandes d'information...

    Une autre fois, durant ses recherches pour localiser le terrain d'où pouvaient décoller ses "suiveurs", il eut l'occasion de remarquer des hélicoptères de couleur sombre parqués derrière une clôture dans le périmètre de Bradley International Airport à Windsor Locks, Connecticut. Il estima que cette situation était anormale d'autant qu'il observa l'atterrissage d'un hélicoptère noir sur cette aire de stationnement. Il téléphona à la tour de contrôle pour demander à qui appartenait l'appareil venant d'atterrir. La réponse qu'on lui fit n'étonnera pas le lecteur : aucun hélicoptère noir ne venait de se poser et aucun appareil de ce type n'était stationné dans le périmètre de l'aéroport.

    Le 28 octobre 1979, à 9 h 45 du matin, un gros hélicoptère noir vint survoler la maison des Luca. Il ne devait pas être à plus de 250 pieds du sol (environ 80 m). Il vint du nord directement au-dessus du domicile du couple, lequel était en voiture, sur le point de rentrer chez lui. Bob stoppa son véhicule et sortit pour mieux contempler la machine. Aucune marque n'apparaissait. La lumière du jour permettait de le voir à la perfection. Même le plexiglas de la cabine était aussi noir que la coque, si sombre d'ailleurs, que personne ne put être distingué à l'intérieur ! Il y avait une lumière rouge qui tournait sous l'engin. Aucune confusion n'était possible, provoquée par un excès d'imagination. Bob appela la Garde Nationale à Hartford. On lui répondit que les hélicoptères de cet organisme étaient de teinte olive-beige avec matricule en jaune. Bradley International Airport prétendit ne pas avoir connaissance du type d'hélicoptère décrit par Bob et la Société Sikorsky affirma que tous ses appareils étaient porteurs de marques d'identification. Des réponses négatives vinrent aussi de la F.A.A. et de ru. S.A.F. Le mur de silence était toujours aussi épais que le mystère !

    Même Larry Fawcett, co-auteur de Clear Intent, Prentice-Hall, 1984, qui réside à Coventry, Connecticut, put se rendre compte que le harcèlement par hélicoptères n'était pas issu de l'imagination des Luca. Il vit lui-même à plusieurs reprises lors de visites qu'il fit au couple au moment où les deux époux habitaient à Cheshire. Fawcett estime que Bob et Betty sont l'objet d'une surveillance de la part d'une agence gouvernementale.

    Raymond Fowler aussi s'est penché sur cet aspect étonnant de cette affaire. Outre le chapitre qu'il a consacré à ce sujet dans son deuxième livre sur les enlèvements des Luca, il en a parlé dans son ouvrage Casebook of a Ufo Investigator (Prentice Hall, 1981), dans un chapitre intitulé : "Government surveillance", qui se passe de traduction... Mais Fowler estime que ses manœuvres ont pour but d'intimider les témoins et leur faire peur, pour les empêcher de raconter leur histoire à qui veut bien les entendre. Nous verrons plus loin que cette hypothèse ne résiste pas à l'analyse.

    Avant de cerner les motivations de toutes ces activités aériennes, je tiens à signaler un autre aspect étrange de ce cas hors du commun. Il s'agit de l'intérêt manifesté par certains individus à l'encontre du couple Luca, dont un cas de M.I.B.

    Par exemple au début de 1984, les Luca partirent un jour en vacances pour la Floride après avoir indiqué à leurs proches le lieu exact où ils se rendaient. Une semaine plus tard, deux individus se présentèrent chez l'employeur de Bob, l'agence Toyota de Middietown, Connecticut. Les deux hommes s'adressèrent d'abord à Jim Tomaino, nouvellement employé au garage où œuvrait Bob. Comme Tomaino n'était pas encore un ami intime du mari de Betty, il les orienta sur Chip Hinrichs, mécanicien, un bon copain de Bob Luca. Hinrichs ne fit aucune difficulté pour donner l'adresse de Bob en Floride, car les deux hommes s'étaient présentés à lui comme agents gouvernementaux. Tomaino et Henrichs, retrouvés par les enquêteurs, confirmèrent le fait.

    Betty, avant de se remarier avec Bob, vécut quelques épisodes bizarres relatifs à des M.I.B. Un jour à Ashburnham, quelques jours après que sa maison ait été survolée par un gros hélicoptère noir sans marques, Betty et sa fille Bonnie se trouvaient seules au domicile familial. En regardant fortuitement par la fenêtre, elles virent deux hommes qui leur semblèrent étranges tant par leurs vêtements que le comportement. L'un était très grand et raide. Il était habillé en noir au point de ressembler à un ordonnateur de pompes funèbres. Il s'agissait d'une combinaison lisse ajustée au corps. Il avait des cheveux noirs qui couvraient un crâne très allongé. Sa peau était blanche. Il se tenait, très raide, en plein milieu de la route. A côté de lui il y avait un homme plus petit, vêtu d'une veste kaki, qui paraissant parler au grand personnage en noir. L'homme noir fit quelques gestes, d'une raideur mécanique surprenante. Ils se déplacèrent finalement de la route vers la clôture, dans les buissons et les arbres proches. A l'époque, Betty avait mis sa maison en vente, et elle pensa (C'est en fait Fowler qui lui en fit la suggestion) que ces hommes pouvaient être là pour examiner la maison, qui devait les intéresser. Toutefois, Betty se souvient parfaitement des étranges vêtements du grand homme noir et de ses non moins étranges gestes mécaniques.

    La "légende" des M.I.B. commença en septembre 1953, quand le chercheur Alfred K. Bender prétendit avoir été mis en garde par trois hommes habillés en noir, qui lui intimèrent l'ordre de cesser ses investigations sur les observations d'ovnis. Par la suite, d'autres rapports de M.I.B. devaient apparaître dans la littérature ufologique américaine. Le Dr. David M. Jacobs écrit même dans son livre The Ufo Contoversy in America (Indiana University Press, 1975) que ce sujet a toujours transparu dans certaines affaires, et qu'il débouchait constamment sur des sources d'anxiété et de frayeur chez ceux qui prétendaient avoir eu affaire à eux.

    Toutefois il admettait que les témoignages émanaient le plus souvent d'individus se prétendant "contactés". En général les pressions qui sont signalées par des témoins d'observations importantes, se résument à des menaces verbales de personnes inconnues (coups de téléphone anonymes).

    Fowler, qui ne croit pas aux M.I.B., signale toutefois en page 217 de son deuxième livre sur l'affaire Andreasson, la curieuse réaction d'un membre du Project Colorado - qui succéda au Project Blue Book - dirigé par le Dr.Edward U. Condon. Il venait de décrire par téléphone à ce scientifique, le cas suivant : Près d'Ipswich, Massachussets, une jeune femme avait signalé avoir vu un objet ovale bordé de lumières colorées intenses, à moins de cent mètres d'elle, qui descendit brusquement pour venir se placer au-dessus d'un individu habillé tout en noir, la tête totalement couverte d'une coiffure noire. Elle cria pour l'avertir, pressentant un danger. L'homme se retourna, et quand il la vit, fila à toutes jambes comme s'il fuyait la peste. L'objet lui aussi fila en hauteur et disparut. Le scientifique lui fit cette réflexion : "Mais pourquoi ne pouvons-nous pas retrouver ces gens-là pour les questionner ?" Fowler eut l'impression que l'homme connaissait parfaitement la nature de tels rapports et qu'il devait en avoir déjà lu.

    Les cas de M.I.B. ne sont pas limités aux États-Unis, semble-t-il, car J. A. Hynek fit une enquête sur une affaire mexicaine s'étant produite le 3 mai 1975. Un pilote de Piper Cub avait été approché par trois "soucoupes" durant le vol. Il faillit même s'écraser, et eut du mal à atterrir. Hynek le contacta pour une interview. Plus tard, le pilote dit à Hynek ne pouvoir rien lui dire, à la suite des menaces qu'il avait reçues de deux hommes et d'une femme, l'un des trois brandissant un pistolet.

    Bob et Betty Luca furent aussi suivis en voiture plusieurs fois. Un jour, ils purent faire demi-tour et lire le numéro de la plaque de leur suiveur, après avoir effectué plusieurs manœuvres pour établir si la filature était réelle. Elle l'était. Une vérification établit que la plaque correspondait à la voiture d'un homme d'affaire, Larry Fawcett se rendit à son domicile et retrouva la voiture fileuse sans plaque d’immatriculation. Par contre il y avait une autre voiture, plus petite, parquée à proximité de la plus grande, et munie de cette plaque.

    Le lecteur se souviendra probablement de mes articles sur les mutilations de bétail dans L.D.L.N. J'y ai longuement décrit des cas "d'hélicoptères fantômes", noirs ou vert-olive foncé, mais sans marque d'identification. A l'époque de mes recherches sur ce type d'incidents, je n'avais pas pensé à l'éventualité d'hélicoptères appartenant à une agence gouvernementale chargée de brouiller les pistes. Ces hélicoptères furent vus aussi bien avant une mutilation qu'après, soit sur le lieu où la bête mutilée fut trouvée, soit à proximité, car j'avais du mal à imaginer qu'une forme de complicité pouvait exister entre les mutilateurs et ces hélicoptères.

    Certains chercheurs, en fonction des informations obtenues ces dernières années, pensent que l'explication la plus vraisemblable est la suivante. Les hélicoptères vus avant sont envoyés pour repérer les lieux et, si c'est possible, marquer la bête à mutiler (Certaines enquêtes faites au Nouveau-Mexique ont démontré que des bêtes avaient des plaques d'un produit sur le corps, qui n'était perceptible qu'à la projection d'une lumière infra-rouge ce qui avait pour effet de donner au produit une sorte de brillance fluorescente - Voir L.D.L.N. n°197 p.16). Ils sont envoyés après  pour laisser sur place des indices qui vont fausser les enquêtes : boite de coca-cola, outil chirurgical, etc... Un enquêteur non averti du problème, et encore plus un debunker, sera enclin à focaliser son attention sur ce faux indice, pour attribuer la culpabilité du forfait à des êtres humains : désaxés, vandales, adeptes de cultes, etc...

    Les hélicoptères suiveurs de Betty et Bob Luca doivent émarger à la même agence, et sont pilotés par des hommes, des militaires, soyons en sûrs. Bien entendu, la mission à accomplir est différente, mais, si cette hypothèse est la bonne, les pessimistes pourront avancer l'éventualité d'une "complicité" entre ces militaires et les ovnis pratiquant les enlèvements. Toutefois, cette hypothèse a peu de chances de correspondre à la réalité.

    Conan Doyle faisait dire à Sherlock Holmes : "Quand vous avez éliminé l'impossible, ce qui reste, même improbable, doit être la vérité". Agissons donc comme le célèbre détective, et éliminons l'impossible.

    Des hélicoptères civils ou militaires, pour effrayer les deux époux et les empêcher de raconter leurs histoires d'enlèvements et de contacts avec des entités apparemment extraterrestres ? Impossible. Voyons pour quelles raisons :

     

    — Les moyens employés sont disproportionnés au but recherché.

     

    — Le harcèlement dure depuis plusieurs années.

     

    — Pour faire taire les témoins, il était plus simple, plus sûr, et moins coûteux, de les menacer, d'exercer des pressions sur eux, ou de faire appel à leur loyalisme et leur patriotisme.

    Voyons maintenant ce qu'il nous reste comme autre explication. Il n'y en a qu'une, elle est improbable. Pour l'accepter, il faut en appeler à des raisons illogiques selon des critères classiques, pouvant devenir logiques si on veut bien envisager. L'utilisation par un organisme militaire ou une agence de sécurité structurée comme l'armée (CIA, DIA, NSA) d'une technologie "empruntée" à l'intelligence manipulant les ovnis (avec ou sans son accord). C'est bien une hypothèse de type improbable, mais nous verrons par la suite qu'elle tient parfaitement la route.

    Si l'on accepte cette idée, elle pourrait constituer la solution de ce mystère. Mais avant de développer cette hypothèse, voyons tout d'abord si les autres types de harcèlement s'y intègrent.

    Les écoutes téléphoniques ne semblent pas relever d'une psychose, puisque Bob Luca en trouva les traces grâce à son appareil conçu pour détecter les "mouchards". Une surveillance des conversations des témoins peut faciliter la connaissance de leurs déplacements, afin de pouvoir mieux guider les hélicoptères chargés de les "surveiller". Nous verrons quel genre de "surveillance" plus tard. Ces actions, en conséquence, s'adaptent au schéma du scénario proposé. Je signale à ce propos que Bob Luca détecta un mouchard dans le téléphone que Betty avait à sa disposition dans le bureau qu'elle occupait aux éditions Jonhson, à Cheshire. Les autres téléphones n'en étaient pas munis. La gérante, Mme Dona Braman, se souvint que le téléphone de Betty sonnait beaucoup plus souvent que ceux des autres collaborateurs, et elle en avait déduit que son employée avait des problèmes très particuliers.

    La visite des agents au garage où travaillait Bob, pour avoir son adresse en Floride, est un fait attesté par deux de ses collègues, donc crédible. Ce souci indique un besoin constant des "harceleurs", de savoir où se trouvait le couple, afin de pouvoir envoyer un hélicoptère pour maintenir la continuité. Cela entre aussi dans le même schéma.

    Les filatures en voiture sont aussi acceptables, surtout que certaines ont été démontrées réelles grâce à des subterfuges de conduite. De plus, une enquête de Larry Fawcett a corroboré la vraisemblance de l'une d'elles, ce qui élimine pour de bon la théorie d'une psychasthénie. Elles s'emboîtent encore dans notre affaire, si on garde à l'esprit ce besoin permanent des "harceleurs" de savoir où se trouvaient les témoins.

    Le cas de M.I.B. signalé par Betty peut cette fois-ci être le résultat d'une association, par son cerveau, en rapport avec son enlèvement. Je répare un oubli : Betty reçut un implant qui fut inséré sous l'un de ses yeux. Il s'agissait d'une minuscule boule placée au bout d'un outil hybride entre l'aiguille et la seringue. Pour placer l'implant, un petit humanoïde délogea le globe oculaire de son orbite, et le remit en place lorsque l'implant fut posé !  On peut donc penser que sa perception visuelle pouvait subir des modifications de toutes sortes. Si cette explication semble gratuite, celle proposée par Fowler dans son livre apparaît meilleure : les deux hommes étaient d'éventuels acheteurs de la maison que Betty avait mise en vente, son imagination ayant fait le reste. Ce cas (isolé) peut donc être écarté, du moins provisoirement, si l'on considère seulement mon hypothèse liée à des besoins de "surveillance" quasi permanents.

    Tentons maintenant d'établir les raisons exactes de cette "surveillance". Pourquoi nécessitent-elles surtout l'envoi d'un hélicoptère sans matricule pour tourner quelques instants au-dessus des témoins ? Si l'on considère trois éléments importants, à savoir : l'implant de Betty (Et peut-être de Bob), les expériences auxquelles elle fut soumise lors de son enlèvement, de nature physique inconnue, et enfin les hélicoptères appartenant à "une unité médicale", il n'y a qu'une seule réponse possible.

    L'implant représente le lien entre le "cobaye" et les expérimentateurs. Il peut jouer plusieurs rôles, mais le principal pourrait être la transmission d'informations. Ces informations sont liées étroitement aux "traitements" des ravisseurs sur le corps de Betty, et si c'est le cas, doivent correspondre à l'évolution de processus quelconques relevant d'expériences scientifiques. Si l'on considère que Betty intéresse les petites entités macrocéphales depuis sa tendre enfance, il pourrait s'agir de la surveillance d'une évolution d'ordre génétique. On peut penser que très tôt dans sa jeunesse, Betty reçut un ou plusieurs implants, et qu'elle est "cobayée" sur une grande partie de sa vie. Cette situation nécessite une quête régulière de données pour la réussite totale de l'opération. Pour ce faire, il est nécessaire de recueillir les résultats fournis par les implants, à l'aide d'un équipement spécialement conçu pour la circonstance. Ce matériel, bien que très sophistiqué, comporte néanmoins une contrainte : pour être opérationnel, il devra se tenir le plus près possible du porteur des implants. (Si l'hélicoptère n'est que le relais d'un centre de réception d'information, mon hypothèse tient toujours.)

    Les hélicoptères ne sont ni plus ni moins que de petits laboratoires aériens, chargés d'opérer la collecte des informations fournies par les implants des abductées. Certes, la technologie déployée à cette fin reste quand même largement au-dessus des capacités technologiques humaines, encore que l'adverbe "largement" soit probablement outrancier. La question qui se pose maintenant est donc la suivante : la technologie mise en œuvre est-elle une découverte humaine ou extra-humaine ? Compte tenu de la situation, il est plus probable qu'elle soit extra-humaine, car il est difficile de concevoir une technologie inférieure ayant la capacité de s'adapter à une technologie très supérieure. Ce qui implique une autre question : comment cette technologie a-t-elle été acquise ? Est-ce un "cadeau" des entités à une agence d’État américaine, en échange de je ne sais trop belle quelle "permission", comme le laissent croire des gens comme Bennewitz et Lear ?

    Une hypothèse aussi engagée relève de l'impossibilité. Suivons encore la pensée de Conan Doyle, et accordons une faveur à l'improbabilité. Je propose une technologie "empruntée" à une épave d'ovni. Il a sans doute fallu plusieurs dizaines d'années pour en percer certains secrets, mais si l'objet en a été récupéré à la fin des années 1940 ou au début des années 1 950, après tout pourquoi pas ?

    Il pourrait donc s'agir d'opérations menées par une agence de sécurité ou un organisme militaire visant à glaner des informations sur les buts des "visiteurs" à l'encontre des abductées. Il y aurait donc pas entente tacite entre deux forces, mais plutôt des recherches unilatérales des militaires américains pour cerner la nature exacte de l'intérêt que porte cette intelligence à la race humaine. Somme toute, cela me paraît quand même plus équilibré que l'option de John Lear, même si elle reste envisageable...

    Toutefois, un lecteur difficile pourrait faire remarquer qu'un seul exemple ne suffit pas pour étayer une hypothèse. Comme cet aspect de la recherche ufologique est relativement nouveau, d'une part, il n'est pas facile pour nous. Français,de connaître d'autres cas identiques à celui des Luca. Toutefois, on peut trouver un autre cas de "harcèlement" de ce type dans The Missing Link (n°78. Mars 1989, p.l6), petit mensuel d'UFOCCI, basé à Fédéral Way, Washington.

    Il s'agit du cas de George et Shirley Coyne. Il semble que les époux Coyne aient également vécu plusieurs expériences ufologiques étalées sur une partie de leur vie. Cela semble surtout valable pour Mme Shirley Coyne, qui aurait été enlevée à bord d'un ovni ou aurait fait d'étranges rencontres à l'âge de 5, 9, 1 6, 1 7 et 20 ans. Mme Coyne aurait également vécu d'autres expériences par la suite. La première "rencontre", à l'âge de 5 ans, se situe en 1949, alors qu'elle vivait chez ses parents dans une ferme de l'Arkansas. Ce cas impliquerait des effets physiques hors du commun du type "passe-muraille" ! Pendant que toute la famille et les chiens de la maison étaient transformés en statues, deux petits humanoïdes emmenèrent Shirley dans leur appareil aérien en la faisant passer à travers les portes et les murs  de la ferme ! Elle fit l'objet d'une biopsie et en a gardé une cicatrice encore visible aujourd'hui. Lorsqu'elle fut plus âgée, les entités lui auraient dit effectuer des expérimentations génétiques parce que leur race avait perdu ses capacités naturelles, et être occupées à tenter d'enrayer le processus de dégénérescence de leur espèce en puisant des ressources issues de la race humaine...

    C'est peut-être ces multiples enlèvements qui sont à l'origine des nombreuses observations d'ovnis que le couple fit, étalées sur plus de vingt ans, à partir de 1973 alors que les époux résidaient près de Flushing, Michigan. Curieusement, le stimulateur cardiaque de George Coyne enregistra diverses altérations de fonctionnement à la suite de ces incidents.

    Ce n'est que le 9 janvier 1 988 que le "harcèlement" par hélicoptères commença, probablement peu de temps après les séances d'hypnose ayant fait surgir les différents enlèvements de Mme Coyne. Je note qu'en 1986, le Mufon Lifo Journal n°220 présenta les Coyne comme membres du bureau organisateur sans la moindre allusion à la qualité d'abductée de Shirley Coyne. Je n'ai du reste jamais entendu parler de ce cas avant mars 1989, et il ne figure même pas dans les 270 cas répertoriés par Thomas Eddie Bullard en 1987. Il semble donc démontré que les expériences vécues par Mme Coyne n'ont été portées à la connaissance des ufologues (et de l'agence propriétaire des hélicoptères "harceleurs") que tout récemment. Cela serait en conséquence, une autre indication montrant l'indépendance de la-dite agence vis-à-vis de l'intelligence dirigeant les ovnis, sans constituer une preuve formelle. Notons au passage que si Betty nota un cas de tel "harcèlement" par voie aérienne en 1967, un peu après son enlèvement, il ne devint effectif et régulier que 12 ans plus tard, c'est à dire lorsque son cas fut connu de tous ceux qui s’intéressent aux ovnis. On peut donc estimer que l'unique cas enregistré en 1967 doit plutôt être une association d'idées due à son imagination, et que le hasard a voulu qu'elle observe un proche vol d'hélicoptère cette année-là.

    Ce 9 janvier 1988, les Coyne avaient invité un hypnothérapeute à leur domicile pour faire une séance de régression hypnotique sur une personne soupçonnée d'avoir été ravie par les ufonautes. Durant la séance, un hélicoptère noir de type Huey UH1H surgit et se mit à tourner autour de leur maison à 30 pieds au-dessus du sol seulement (environ 10 m). Le magnétophone qui enregistrait tous les dialogues de la séance cessa brusquement de fonctionner à ce moment-là. Les Coyne pensent que leur téléphone dut être "lesté" d'un "mouchard", et que toutes leurs conversations téléphoniques durent être surveillées et peut-être enregistrées.

    L'hélicoptère ne possédait aucune marque d'identification, excepté un petit insigne que M. Coyne préféra ne pas décrire. Toutes* les vitres de l'appareil, y compris celle de la cabine de pilotage, étaient sombres. Le 25 mars 1988, le même engin suivit la voiture du couple pendant 90 minutes lors d'un déplacement en Indiana. Le 15 mai 1988, en se rendant à Lansing, Michigan, à une rencontre ufologique organisée par le Mufon, le même appareil réapparut dans le sillage de leur voiture. Parvenu à sa destination, le couple put observer l'engin tournant autour du lieu de rendez-vous, et de nombreux participants à la réunion purent témoigner de cette étrange visite. Des caméras vidéo étant présentes au meeting, certaines purent filmer l'hélicoptère dans ses évolutions.

    La machine surgit une nuit au-dessus du domicile des Coyne. Cela se passa le 1er août 1988 à 2 h 20 du matin ! Le couple est convaincu qu'il s'agit d'un appareil appartenant à une agence gouvernementale et que ses apparitions subites dans leur entourage sont liées aux problèmes qu'ils ont eus avec les expériences de type ufologique auxquelles ils ont été confrontés, surtout en ce qui concerne Mme Coyne.

    Je pense qu'en prospectant auprès des chercheurs américains, on pourrait peut-être trouver d'autres cas de ce genre, susceptibles de consolider mon hypothèse.

    Personnellement, je doute que des entités d'outre-Terre aient besoin de main d'œuvre humaine et de sa technologie aérienne pour parvenir à leurs fins. Comme une complicité entre ces entités et une agence d’État américaine peut être considérée comme impossible, je crois qu'il est plus raisonnable de penser (même si c'est improbable) que cette agence d’État s'emploie à glaner un maximum d'informations sur les buts des "visiteurs", en utilisant l'adaptation d'une technologie décryptée sur une épave d'ovni pour suivre l'évolution de ces "cobayes humains". Il semble en effet que cette agence soit informée des cas d'abductés par les ufologues eux-mêmes, par le biais d'écoutes téléphoniques et de filatures diverses. N'est-ce pas "de bonne guerre", après tout ?

    D'ailleurs, la notion de présence étrangère dans notre environnement planétaire n'est pas nouvelle. Rappelons nous ce que Charles Fort écrivait déjà en 1917 dans le Le Livre des Damnés , p. 127 :

    "Peut-être sommes-nous utilisables, peut-être un arrangement s'est-il opéré entre plusieurs parties : quelque chose a sur nous droit légal par la force, après avoir payé pour l'obtenir, l'équivalent des verroteries que lui réclamait notre propriétaire précédent, plus primitif. Et cette transaction est connue depuis des siècles par certains d'entre nous, moutons de tête d'un culte ou d'un ordre secret, dont les membres, en esclaves de première classe, nous dirigent au gré des instructions reçues, et nous aiguillent vers notre mystérieuse fonction."

     

    Clichy, le 21 mars 1989.

     

     

     

     

    La Capsule Temporelle de la Rencontre Rapprochée RR3/RR4 de Betty Andreasson

     

     En lieu et place des ovnis et de la théorie des visiteurs extraterrestres conventionnels avec leurs drôles d'engins non-conventionnels, nous vous proposons de suivre la méthode de lecture traditionnelle reposant sur la symbologie des anciens pour les Cratophanies/Théophanies/Rencontres Rapprochées avec l'ineffable.

     

    Pour nos ancêtres ces manifestations/apparitions supranaturelles sont porteuses de message transmis, individuellement, et destiné à la collectivité humaine, dans le déroulé précis, d'une mise-en-scène préméditée et savamment orchestrée, où les événements/éléments particuliers sont constitutifs du sens de lecture et de la lecture du sens global.

     

    Le fait d'analyser le contenu sémantique individuel de chaque apparition ufologique nous conduit à dégager sa cause, son origine et sa nature.

     

    La base de données fournies par la perception, la réception, le vécu, la description et la transmission du témoin ciblée par l'intelligence qui est à l'origine de sa rencontre rapprochée, nous en donne la possibilité.

     

    Le compte-rendu tant subjectif qu'objectif du témoignage fait apparaitre, en effet, une interprétation analogique qui sous-tend, son déroulé et qui échappe le plus souvent totalement à l'intelligibilité ordinaire des témoins, et demeure ignorée par la plupart des enquêteurs ufologiques, eux-mêmes.

     

    Cette trame polysémique nous déroule le fil conducteur de la pensée de l'intelligence qui se manifeste, au travers d'une représentation d'un discours figuratif et imagé, aménagé, adapté au profil psychologique du témoin, à son vécu et à son héritage socio-culturel.

     

    Ce constat n'est pas récent, les anciens nommaient ce type de rencontre rapprochée, cratophanie (apparition/manifestation surnaturelle) et les attribuaient aux puissances célestes, venues guider ou instrumentaliser les humains en leur délivrant une épiphanie (un message/une révélation).

     

    Autrement-dit, une intelligence non-humaine s'adresse aux humains depuis des temps immémoriaux.

     

    Quel est son objectif, sa motivation, son programme, qui est-elle ?

     

    Elle nous répond indirectement avec la Rencontre Rapprochée RR3/RR4 de Betty Andreasson.

     

     

     

     

    La synchronicité des mots et des images

     

     La nature des monstres de Halloween nous est révélée analogiquement par le nom de leur leader Quazgaa = Quaggaa = Quagga ou couagga, était celui d'une variété de Zèbre d'Afrique australe disparu à la fin du XIX siècle  à la robe brune et aux rayures présentes uniquement à l'avant du corps :

     

     

     

     

     

    le Quaggaa avait un degré élevé de polymorphisme génétique, autrement-dit les créatures apparues à la famille de Betty Andreasson sont des êtres polymorphes à la capacité de changer de formes, donc de maîtriser la matière physique, de passer à travers elle, ou de matérialiser ou d'imiter ce qu'ils veulent y compris des engins volants, ovnis, hélipcopthères noirs, voitures etc. ;

     

    Les Men-in-Blacks, les Hommes en noir  sont aussi les représentants de ces créatures transformistes de l'autre monde qui ont cherché à impacter et à influencer la doxa culturelle dominante, tout au long de notre histoire.

     

    Au cours des périodes préhistoriques et antiques, ce fut les croyances religieuses aux dieux, puis le temps des terreurs superstitieuses de la magie des sorciers et des sorcières, époque de l'anti-démonologie, qui a connu son paroxysme hystérique, avec la Réforme, au XVIIe siècle, à laquelle a succédé l'illusionnisme de l'ésotérisme kabbalistique et le culte de l'occultisme hermétique, propre à la Renaissance, allumant les lueurs crépusculaires de la Révolution, dont le magnétisme, le spiritisme, le magico-chamanisme du New-Age/Para-Science, et, pour finir, l'extratologie-éthérée ufologique, sont les ultimes reflets aveuglants et illusionnistes.

     

    Au delà de ces apparences, et avant de se dissimuler sous les formes fictives des petits diablotins-lutins des petits gris, des Men-In-Black, et autres entités des rencontres rapprochées des ovnis modernes, les représentants Métamorphes de l'autre monde, ont manifestement pris un malin-plaisir à adopter les panoplies, aussi variées que trompeuses, des êtres soi-disant divins, angéliques et démoniaques.

     

    L'analyse structurelle, la corrélation formelle et l'étude statistique des phénomènes de hantise, de possession démoniaque, ou d'apparition diabolique, ou même faussement mariale, le démontrent abondamment.

     

    En effet, les occurrences manifestées, les emprises psychologiques et physiques, sont structurellement identiques, et les parallèles sont d'une évidence indiscutable chez les témoins/expérienceurs, les abductions-visites en chambre/rapts et visites nocturnes démoniaques, les paralysies temporaires/immobilisations mystérieuses, les communications télépathiques/voix intérieures, les implants, marques/épines-aiguilles cicatrices, les lieux ovnigènes/lieux hantés, les apparitions lumineuses ovnis/manifestations lumineuses diaboliques, les portails multidimensionnels/voyages hors du temps présent, les transports géographiques/déplacements surnaturels, les rapports sexuels des RR6 classe B/ rapports charnels avec les succubes et les incubes, les hybridations alien-humain/enfants du diable, les extraterrestres polymorphes/créatures métamorphes démoniaques, les crop-circles/cercles des fées, les traces et objets matériels/empreintes et apports surnaturels, les mutilations de bétail/sacrifices mutilations d'animaux, etc. comme l'illustrent suffisamment les descriptifs et la cartographie des apparitions ufologiques et des manifestations surnaturelles, constatés en Normandie, et ailleurs (plus de 50 % des sites ovnigènes sont géolocalisés sur les clusters des phénomènes surnaturels).

     

     La Structure Nomade des Ovnis

    Mise à jour de la carte au 31/05/2023

     

    Les Apparitions Ovnis et les Manifestations Surnaturelles et lignes de Ley – Go

     

    Jean-Marie Bigorne (Cf. Chasseur d'Ovnis. Mémoires d'un enquêteur de terrain. Extraterrestres, Autocensures, Révélations, Éditions Le Temps Présent, Collection Énigma. 2014), nous le confirme :

     

    « Précisons cependant que les ufologues nord américains ont aussi pratiqué la rétention des informations les plus bizarres. Cela existait déjà dans des associations comme le Mufon, l'Apro, et le Cufos. Par la plume d'un enquêteur du Connecticut, P. Imbrogno, qui avait collaboré avec le Dr J. A. Hynek (agent d'influence de la CIA), nous avons appris que ce dernier lui avait demandé de ne pas publier les cas les plus sensationnels avec un haut niveau d'étrangeté, des prétentions de contacts avec non seulement une intelligence extraterrestre, mais aussi avec des démons, des djinns et autres êtres d'autres dimensions. Il pensait que les rapports nuiraient à la crédibilité des informations et des enquêtes concernant la possibilité de manifestations extraterrestres. »

     

     « Les cas les plus sensationnels avec un haut niveau d'étrangeté, des prétentions de contacts avec non seulement une intelligence extraterrestre, mais aussi avec des démons, des djinns et autres êtres d'autres dimensions. », dont parle Jean-Marie Bigorne sont les nouvelles Rencontres Rapprochées de Niveau 4 (les RR4) avec les symbiotes-psychiques endogènes, les faux-anges de Lucifer (Élohim/Esprits/Dieux), qui ont usurpé le nouveau masque des Extraterrestres, pour mieux dissimulé leur véritable identité.

     

    « Les âmes vagabondes ou les intrus ce sont des extraterrestres nuisibles capables de s’infiltrer dans « l’intelligence » de certains individus malléables qui ne présentent qu’une faible résistance psychologique, et qu’ils contrôlent alors, complètement, le temps de mettre en œuvre leur mission de sape et de ruine. Ce sont les parasites, les pirates de la création, qui ont des vues sur notre planète. »

     

    [Les gîtes secrets du lion, George Hunt-Williamson, 1958]

     

    Pour préciser la nature exacte des fameux “Men ou Women in black” il nous suffit de reproduire l’aventure arrivée à Colin Perks en l’an 2000, qui recherchait la tombe du célèbre roi Arthur dans le voisinage de l’abbaye de Glastonbury en Angleterre :

     

    Vers 21 heures, un samedi soir début novembre 2000, Perks rentrait chez lui depuis la ville de Barth sur une portion particulièrement longue de route arborée. Étrangement, étant donné qu’il s’agissait d’un soir de week-end en périphérie d’une ville dynamique, Perks déclara n’avoir vu absolument aucune voiture sur la route. Mais il a bien vu quelque chose. Soudain, il se retrouva en face de ce qui avait l’air d’un homme très imposant debout au milieu de la route, à cheval sur la ligne blanche centrale. Lorsque Perks ralentit à une allure d’escargot, il fut terrifié de voir que “l’homme” n’était rien de tel.

     

    La peau blafarde, il avait des bras et des jambes décharnés et, fixée à son torse, se trouvait une paire d’immenses appendices comme couverts de cuir - des ailes, en d’autres termes - d’une nature distinctement chiroptère.

     

    Tandis que les phares du véhicule baignaient l’animal d’un flot de lumière, Perks vit que des os lui sortaient de ses jambes, qui semblaient presque creuses. Mais plus terrifiant que tout était la tête du monstre : sans cheveux et avec deux oreilles pointues, ses yeux enflammés brulèrent un trou dans l’âme de Perks. Un rictus malveillant fendit son visage au nez crochu tandis qu’une paire de crocs d’apparence létale descendaient d’une gueule béante.

     

    Perks eu la présence d’esprit de ne pas s’arrêter. En fait, il fit tout le contraire : il enfonça l’accélérateur et fonça directement sur la bête. Mais, tel un spectre aux chaînes cliquetantes sorti d’un roman gothique du XIX siècle, il disparut en un instant.

     

    Un Perks secoué rentra chez lui et gagna la sureté de son lit. Pendant une semaine, tout fut normal. Mais aux premières heures du jour le 14 novembre 2000, il fut violemment tiré de son sommeil par la vision de la bête démoniaque, cette fois surplombant directement sa silhouette figée par la peur. Elle se pencha soudain en avant, saisit ses poignets et vociféra des mots dont Perksest est sûr de se souvenir à cent pour cent : “On vous avait dit que je viendrais”.

     

    Perks comprit, en cet instant terrifiant, que c’était la deuxième visite contre laquelle Sarah Key (une Woman In black) l’avait prudemment et spécifiquement mis en garde (menaces).

     

    Alors que Perks fixait la bête, saisi de la plus grande terreur, un message télépathique tonna dans ses oreilles. C’était le même que celui de la Woman In Black : restez à l’écart de tout ce qui touche à Arthur.

     

    Et, à cet instant, la bête disparut soudainement. Et, pour un moment du moins, il en fut de même des recherches de Perks.

     

     [Cf. Les véritables Men in Black de Nick Redfern Original Découverte, 2012].

     

     « L'ufologie est juste un autre nom donné à la démonologie. »

     

    [John Keel]

     

     

    LDLN n° 197 d'après le dessin de Betty Andreasson

     

     

    Les Anges du Brouillard

     

    A l'intérieur de l'engin (environné de brouillard), où il y avait des boucliers et différents symboles, Betty Andreasson subit un douloureux examen médical (maitrise de l'esprit sur le corps), pose d'un deuxième  implant  au fond de la cavité oculaire (changement de vision/de conception), mise sous cloche (processus de gestation/maturation), nettoyage corporel (lavures rituelles/dépouillement), échange de vêtements pour une tunique blanche (mue d'une nouvelle peau /nouvelle personnalité), parcourt un itinéraire précis (cheminement/progression) avec le passage dans un sombre tunnel (symbolisme de la renaissance), puis la traversée d'une zone sans vie (descente aux enfers) et remontée vers le vivant (les lémuriens/vie physique) jusqu'à l'accès à la pleine lumière céleste, qui sont autant d'épreuves qu'elle doit endurer et surmonter, à l'exemple des postulants désireux d'intégrer les sociétés secrètes ou initiatiques (où le port du bandeau ou du voile noir a un sens rituel), ce qui confirme l'expérience de transcendance spirituelle (pyramide et déploiement de cristaux suspendus dans l'air dégageant une vive lumière), figurée par la rencontre rapprochée avec des entités de nature méta-physique.

     

    Les Lémuriens

     

     

    Dessin de Betty Andreasson

     

    L'oiseau-Phénix se consumant et renaissant sous la forme d'un ver est un symbole d'éternité et de résurrection arboré sur l'uniforme des xénomorphes comme un substitut à la rédemption du Christ, à l'exemple du livre bleu (d'une quarantaine de feuillets très fins, encodé de mystérieux symboles et schémas, le livre bleu, tout en revoyant au projet Blue Book, commission mise en place par l'US Air Force, afin d'étudier et d'enquêter sur les témoignages  du phénomène ovni, en 1952 jusqu'en 1969, fait référence au Blue Book, livre des solutions aux examens universitaires américaines) d'initiation aux mystères de toutes choses remplaçant la Bible.

     

     

    Le Livre Bleu - d'après le dessin de Betty Andreasson

     

     

     

    Lorsque Betty Andreasson est plongée en transe hypnotique les entités xénomorphes, prennent le contrôle de son corps et s'expriment par sa voix dans une langue inconnue, ce qui est typique du channeling de possession par des esprits (les Anges du Brouillard) ou des entités éthérées.

     

    Les prénom et nom de Betty = Dieu est promesse, Andreasson = fils de l'homme, Aho = Père, la désigne, prédestinée et fidèle pratiquante religieuse, justifie le choix des Veilleurs/Observateurs, qui selon la tradition sont en réalité des anges déchus de toute transcendance divine et exilés sur Terre, où ils abusent, harcèlent, tourmentent (la hantise par les esprits) les êtres vivants pour se nourrir de ce qui a été soumis au feu, à la connaissance éprouvée par le feu (spirituel méta-physique et non par le feu énergie/physique), que sont les effluves subtiles des corps, des âmes et des esprits, qu'ils vampirisent.

     

    « Nous avons vu une lumière orange rougeâtre clignotante traverser la fenêtre du garde-manger. Cinq êtres sont entrés dans ma maison directement à travers la porte en bois qui était fermée. Ils avaient de grands yeux noirs, un nez minuscule, une bouche fendue et mince, de minuscules trous pour les oreilles. Une grosse tête bulbeuse. Et j’étais assez choqué, me demandant qui ou qu’est-ce que c’est, vous savez ? À ce moment-là, j’ai été embarqué dans l’engin. »

    [RR3/RR4 de Betty Andreasson du 25/01/1967 - à South Ashburnham (Massachusetts) - U. S. A.]

     

     Le Grand Oiseau d'après le dessin de Betty Andreasson

     

    Affiche Ufologique

    Les Anges Veilleurs

     

     

     

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    Pour en voir plus

    Apocalypse des Ovnis

     

     


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