• Brucourt (14) - Calvados - Normandie - France -au début des années 1970

     

     

    Brucourt (14)

     la source

     

    Fascé d'or et de gueules de six pièces, à vingt et une fleurs de lys de l'une en l'autre par trois séries de 4 et 3.

    Ou

    Fascé d'or et de gueules, les fasces d'or chargées de quatre fleurs de lis du deuxième et les fasces de gueules de trois fleurs de lis du premier.

     

     

    Brucourt (14) - Calvados - Normandie - France -au début des années 1970 - dans la soirée

    Des sphères lumineuses ont été observées par plusieurs personnes dans la soirée. [Source : Ufo-Génpi]

     

    La Source de l’Étoile

     

     

    La Source de l’Étoile de Brucourt (14)

     

    Brucourt apparaît pour la première fois dans l’histoire en 1060, lors de la tentative de la reconquête de la Normandie par Henry Ier. Ce petit village situé dans le pays d’Auge, durant la Seconde Guerre mondiale, fut le témoin de la bataille de Normandie. Les sources sont rares sur la commune malgré l’abondance de l’eau du fait de la présence des marais de la Dives et de l’Ancre.

    La source de l’étoile, d’un faible débit, est déjà connue en 1637 d’un nommé Musnar qui la décrit comme “possédant des bienfaits thérapeutiques”. Des analyses de la composition de cette eau sont réalisées en 1778 par Lepecq de la Clôture, médecin caennais connu pour ses travaux sur les maladies épidémiques, en 1860 par Henry Ossian, membre de l’académie de médecine, en 1884 par Gloez de l’académie des sciences. Alexandre Gustave Hérault (1780-1848), polytechnicien et inspecteur général des mines, rédige en 1844 une note sur « la source de Brucourt, appelée aussi fontaine de Dives, qui sort des argiles oxfordiennes et contient de l’acide carbonique (2,272 g), des sulfates de chaux (2,415 g) et de magnésie (4,915 g), des chlorures de sodium (2 g) et de magnésium (0,16 g), des sous-carbonates de fer (0,68 g), de chaux (2,924 g), de carbonate de magnésie (0,48 g) et de la silice (0,08 g) (quantité pour 8 kg d’eau) ». La plaque apposée sur la source indique l’approbation de l’académie de médecine le 12 mai 1885 et l’autorisation d’exploitation de l’État du 12 juin 1885. Dès 1877, M. Laur, propriétaire de la source, décide de commercialiser son eau. La Compagnie Fermière de Vichy qui s’en est portée acquéreur, fait réaliser plusieurs captages pour en améliorer le débit mais sans aucun succès. Elle la revend alors à deux médecins parisiens, MM. Thomas et Collardeau, qui la cèdent rapidement à l’un de leurs confrères de Caen, le docteur Mullois. Une dernière tentative est faite début 1914 par une société anglaise avec la production de 2 000 bouteilles à destination de la capitale.

    Mais la déclaration de la guerre met fin au projet de création d’un établissement thermal de standing. Pourtant M. Deleau, créateur du Sirop Deleau contre la toux, ancien chef de laboratoire à l’école de médecine de Caen et pharmacien à Dives-sur-Mer, déclare en 1917 que « les examens réalisés permettent d’affirmer que l’eau de Brucourt est éminemment reconstituante et tonique. Pour un usage prolongé, on a jamais à craindre d’affections congestives. Son emploi se justifie chaque fois que l’organisme à besoin de fer. En résumé, les sources ferrugineuses existent un peu partout, mais le fer et la magnésie n’ont jamais encore été jusqu’ici rencontrés que dans l’eau de Brucourt seulement. Aussi cette eau est-elle appelée à combattre l’anémie, le choléra, le lymphatisme et toutes les affections qui en découlent. » ll existe encore des reproductions d’une affiche de 1894 ventant les mérites de l’eau minérale ferrugineuse de Brucourt, aujourd’hui enfermée dans une grotte artificielle, la source déverse au ruisseau cette eau dont les propriétés ont pourtant été reconnues. Un peu plus loin il existe une seconde source en cours de réhabilitation.

    Sur la dite colline est érigée l’église (XVème-XVIIIème siècle) dédiée à Saint-Vigor, tout à côté un Monastère abrite une dizaine de religieuses de l’ordre de l’Annonciade. Elles occupent un bâtiment construit, entre 1912 et 1920, par un couple de riches collectionneurs, Louis Serbat (1875-1953), et sa femme, née Madeleine de Vaufreland.

    C’est en 1951, alors que le couple se retire au château de Laàs, qu’il lègue le manoir Saint-Laurent aux Bénédictins pour qu’ils puissent y assurer une présence et un accueil apostolique. Mais comme ceux-ci ne vivent sur la colline Saint-Laurent que pendant les mois d’été, le manoir est proposé à l’ordre de la Vierge Marie. C’est donc en 1975 que s’installent six sœurs de l’Annonciade (ordre monastique fondé à Bourges par Jeanne de France fille de Louis XI). Une partie du monastère est réservée à l’accueil monastique, en priorité à des retraitants ou des personnes en recherche de vie spirituelle. Une maison normande annexe du monastère permet de recevoir, pour de brefs séjours, ceux qui désirent se joindre à la prière de la communauté aujourd’hui composée de neuf moniales, et bénéficier du calme et du silence de ce lieu. [Fontaines de France]

    Extrait du Catalogue de Normandie - France - Ovnis : Seine-Maritime (76), Orne (61), Manche (50), Calvados (14)
     
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